Cryolipolyse Genève
28 octobre 2019Avant de vous parler de la cryolipolyse, vous devriez passer en revue quelques concepts clés sur la cellulite, avec un aperçu des notions de base dont vous devriez vous souvenir. La cellulite La cellulite est une imperfection (et non une maladie) qui affecte et déforme le tissu graisseux (celui qui contient la graisse et qui est placé sous la peau). Cette » déformation » se produit d’abord par rétention d’eau puis par la formation de globules irréguliers » irréversibles » (cellules pleines de lipides piégées dans un réseau protéique désordonné). La cellulite est visible « à l’œil nu » car, même si elle affecte « une couche plus profonde », elle donne à la peau un aspect « peau d’orange » : crolipolyse de cellulite Sur la photo, à gauche des fesses touchées par la cellulite et à droite des fesses non cellulitiques. Le processus de formation de la cellulite commence par la complication du cercle veineux, par l’excès de perméabilité capillaire dans le tissu adipeux et par l’incapacité du système lymphatique à absorber tous les liquides exsudés.
Comment fonctionne la Cryolipolyse ?
L’augmentation anormale des fluides augmente la pression interne des tissus. Ceci complique les échanges métaboliques des cellules contenues. Les adipocytes (cellules qui contiennent de la graisse) souffrent, gonflent et certains périssent en dispersant leur contenu (ce qui aggrave la rétention d’eau). De plus, l’accumulation de liquide et l’inflammation locale provoquent une synthèse excessive de fibres protéiques irrégulières (qui, en plus d’être permanentes, aggravent encore la situation).
Les facteurs responsables de la prédisposition à la cellulite sont nombreux. Certaines sont liées à la susceptibilité individuelle et à la constitution génétique et ne peuvent être modifiées ; d’autres semblent concerner le mode de vie et les habitudes, et au contraire peuvent être modifiées. En analysant la composition et la situation de la cellulite, il est également possible de la classer en types et en stades de gravité. La cellulite n’est pas éliminée mais il est possible de la prévenir/réduire avec une marge de succès qui varie en fonction du cas spécifique. Pour ce faire, il est essentiel d’intervenir sur l’alimentation, sur l’activité physique et de profiter de l’action des compléments, crèmes, médicaments locaux ou traitements médicaux spécifiques.
Cryolipolyse pourquoi ?
Le mot « cryolipolyse » est le résultat de l’union linguistique de deux mots : « cryogénique » et « lipolyse ». La cryolipolyse (aussi appelée « congélation des graisses ») est un traitement médical utilisé pour « détruire » les cellules remplies de graisse (adipocytes). Il est principalement utilisé pour éliminer sélectivement la graisse sous-cutanée de certaines zones du corps qui sont plus difficiles à modeler avec l’alimentation et le sport.
La cryolipolyse Genève n’est pas une technique spécifique de la cellulite, même si elle est souvent adoptée dans les quartiers où elle semble plus évidente, concentrée et résistante à : alimentation, sport, cosmétiques, médicaments, suppléments et autres soins. Le fonctionnement de la cryolipolyse est basé sur un refroidissement contrôlé à 4 °C d’une zone spécifique, associé à l’application du vide (pour préserver la circulation). Ceci devrait permettre la réduction localisée et non invasive des dépôts graisseux, en remodelant la forme de ce segment spécifique. L’application du froid par cryolipolyse est gérée de manière à provoquer la mort cellulaire du tissu adipeux sous-cutané sans causer de dommages apparents à la peau supérieure. La cryolipolyse est considérée comme une alternative non chirurgicale à la liposuccion (invasive).
Est-ce que c’est efficace en médecine esthétique ?
Est-ce que ça marche ? Je satisferai immédiatement votre curiosité : oui, la cryolipolyse « semble » fonctionner ! Pourquoi est-ce que je dis « ça a l’air »… et je ne dis pas avec certitude que ça marche ? Découvrons-le ensemble. Les preuves scientifiques de la cryolipolyse mettent en évidence une efficacité détectable (donc efficace) et d’une durée d’au moins trois ou quatre mois (moment où l’état du tissu adipeux précédemment traité a été vérifié). Il est le plus souvent utilisé pour le traitement de « zones cibles » franchement délimitées, telles que les gonflements ou les coussinets graisseux (que beaucoup de femmes ne connaissent que trop bien). Selon une revue scientifique réalisée en 2014, la réduction moyenne de l’épaisseur du gras (mesurée par plicométrie) attribuable à l’utilisation de la cryolipolyse est d’environ 20%. Toutefois, en raison de la petite taille de l’échantillon de recherche, les données cliniques demeurent rares et insignifiantes. On ne sait pas « combien de temps » l’effet du traitement durera ou « quand » et « si » il sera nécessaire d’appliquer d’autres séances de cryolipolyse pour maintenir le résultat. En outre, deux considérations fondamentales doivent être prises en compte : chaque recherche scientifique diffère des autres par de nombreuses variables qui peuvent parfois confondre les résultats (âge de l’échantillon de recherche, méthodes, instruments, erreurs des opérateurs dépendants, etc.)
Qui a subi une cryolipolyse a eu recours à d’autres traitements ? Régime ? Activité physique ? Cosmétiques ? De la drogue ? Suppléments ? Effets secondaires Comme les informations sur les résultats de la cryolipolyse, les informations sur les effets secondaires possibles sont également basées sur une expérience plutôt limitée.
Ils semblent se produire plus fréquemment : Rougeur locale transitoire Lividité engourdissement cutané (généralement, ce déficit sensoriel tend à diminuer de façon significative en un mois).
Effets secondaires
Un bleu pétéchial laissé par la cryolipolyse. Aucun effet négatif sur les nerfs périphériques n’a été démontré. Après un suivi de six mois, il n’y a eu AUCUN effet secondaire grave et durable. Méthode d’action Toutes les procédures de lipolyse visent à « dissoudre » la graisse contenue dans les cellules graisseuses de manière NON chirurgicale ; ainsi, la tâche de l’éliminer est confiée à l’organisme lui-même (c’est pourquoi il est nécessaire d’attendre plusieurs mois). En plus de la cryolipolyse, il existe d’autres traitements non chirurgicaux et non invasifs comme le laser, les ultrasons et la radiofréquence. Des preuves que l’exposition à de basses températures peut endommager sélectivement les tissus adipeux tout en laissant la peau intacte sont visibles dans le trouble dermatologique connu sous le nom de panniculite, plus précisément dans la panniculite à sucettes. Suivant le même principe, la cryolipolyse a été mise au point pour que des températures basses puissent être appliquées sur le tissu cible par conduction thermique de surface. Pour éviter un refroidissement excessif, une température limite et une durée d’exposition spécifique sont établies. Les inventeurs de la méthode sont les docteurs Dieter Manstein et R. Rox Anderson du « Wellman Center » (Massachusetts General Hospital). La découverte proprement dite, publiée en 2008, a été faite en examinant les résultats d’une série d’expériences réalisées sur des porcs. Le mécanisme de la cryolipolyse, qui induit la « fonte » du tissu adipeux, n’est pas encore totalement clair. On suppose qu’en abaissant la température du tissu adipeux jusqu’à la congélation, il est possible d’induire